Programme 2013

 SAMEDI 23 NOVEMBRE






14h00 Nawyr Haoussi Jones, LE TOIT DU MONDE 40 min  video - 2013   
Le Toit du Monde est un essai filmique de fiction en deux volets relatant la vie de la jeunesse marseillaise. Le film traite du quotidien de jeunes marseillais issus du centre ville en abordant des thèmes tels que la recherche de soi, la quête identitaire, l’avenir, l’emploi, les rêves et aspirations de chacun, les rapports avec la drogue, l’homosexualité, l’amitié, l’amour… Le but est de montrer un autre visage de la jeunesse marseillaise ainsi que l’aspect cosmopolite de la ville, riche en mélange culturel.
 
 

15H30         Anne-Marie Lallement, UN VOYAGE SUR LA TERRE 73min - video - 2013
Bien des années après les violences algériennes des années 90, Anne-Marie Lallement veut avoir des nouvelles d’un journaliste qu’elle a connu 20 ans auparavant à Alger. Afin de rejoindre un ami qui pourrait avoir de ses nouvelles, elle quitte Paris pour Marseille. Plusieurs rencontres, marquées par le souvenir des luttes, vont alors la guider jusqu’en Andalousie. 



17h30          Antonella Porcelluzzi, LA TEMPÊTE  7min - video -

textes : A.P. + extraits de W. Shakespeare "La Tempête", Acte 2
son: 5 Hz theta binaural
warning: CONTIENE UN ATTO PSICOMAGICO
Ancona-Marseille 2013 

(work in progress)



18h00           Anne Foti, A LA MER, 17', vidéo, 2013  

Elle envoie des cartes postales, des faire-part de deuil, des messages rivières. L'image est blanche, ouverte. Elle, de dos toujours, le nez dans le pli de l'horizon,
deux pages bleues face à face, illisibles. Sans voix, sous l'aplat, bleu à jamais. Le paysage est sans réponse. Enveloppement de l'eau, quelques brasses, puis l’arrêt. Fluide, agitée dans une présence sans repos. Bras et jambes suspendus au vide horizontal, c’est un silence sans réconciliation possible avec l’histoire. Ça remue et toujours échappe et ne cesse de revenir. C'est toujours en train d'arriver et rien ne se passe. Il y a seulement la présence continue du souffle, de son souffle, qu’elle veut pourtant retenir, pour entendre le cœur arrêté de l’enfant, pour retenir.



19h00             Maxence Rifflet et Antoine Yoseph, VIDER, TRIER, TASSER

Work in progress
Depuis deux ans, nous filmons le travail d'un centre de tri de déchets en Corrèze. Depuis deux ans, nous filmons les mêmes gestes, en nous demandant, avec ceux que nous filmons, comment les filmer. Des images, des sons et une voix tentent de décrire cette activité autant que le processus de fabrication du film, les décentrages du regard. La projection rassemblera quelques études filmiques de ce travail en cours, dont l'aspect fragmentaire est une hypothèse pour la forme finale.
 



REPAS COLLECTIF



20h30            l'association CINEPAGE propose dans le cadre de Regards Croisés sur le cinéma Européen : 
Susana de Sousa Dias, 48, 1h33, video, 2009  
48, c’est le nombre d’années qu’a duré la dictature de Salazar au Portugal. Pour évoquer cette période (1926-1974) la réalisatrice a choisi de recueillir les paroles des opposants au régime, incarcérés et torturés dans les prisons par la PIDE, la police politique. Tous les souvenirs sont diffusés en voix off, tandis que se détachent sur le noir de l’écran (comme une mémoire déchirée) les photographies anthropométriques de la police. Ce que nous disent ces hommes et ces femmes, c’est ce que leur image tait. Les visages, le plus souvent figés et inexpressifs, ne retrouvent un semblant de vie qu’à travers l’évocation, les mots qui témoignent des peurs, des humiliations, des tortures, des années de prison. Entre les visages et les paroles se dessine la trace de l’horreur vécue. Parfois le manque de photos (fichiers perdus, détruits) laisse la place au plan nocturne d’un arbre ou d’une clôture, signe que le bourreau a définitivement anéanti sa victime.


DIMANCHE 24 NOVEMBRE

 

 

14h00        Frédérique Lagny, A QUI APPARTIENNENT LES PIGEONS ? 39min -vidéo -2012 
Troisième volet d’une série d’essais réalisés au Burkina Faso, dont les deux
principaux sont des installations, l’une photographique (Yours Truly - 2007),
l’autre vidéo (Vanishing point - 2009),  À qui appartiennent les pigeons ? est le
premier film de cette aventure.   
Il nous confronte au portrait croisé de deux personnages, un conteur et un dormeur,
l'homme de la parole et celui du silence, à leurs gestes et à leurs paroles, et
d’abord simplement à leur existence, à leur présence. Il est question de l'Afrique,
de la folie et de l'Histoire au travers de la réalité singulière de deux personnes,
tout à fait réelles, considérées en tant que telles et pour ce qu’elles sont, mais
filmées comme des performers, c’est à dire comme des artistes qui font œuvre par ce
qu’ils font, par la situation qu’ils créent, par leurs actions ou leurs paroles.

Qu'est-ce qui se met en scène et qu'est-ce qui se dit de la perte et de l'échec dans
ce parallèle ? C'est d'une certaine façon la question flagrante que le film présente
comme le cœur de sa construction, l'agent de l'équilibre qu'il établit entre deux
figures et deux rythmes, entre la fébrilité de l'un et l'inertie de l'autre. Ce
qu'on ne peut pas s'empêcher d'associer à deux figures de l'Afrique et de l'Histoire
coloniale, deux formes de l'impossibilité d'être entièrement soi, mais aussi deux
façons d'être recouvert et nié par l'image qu'on projette sur vous. A ce moment là
certainement, À qui appartiennent les pigeons ? ne parle plus de l'Afrique, mais
bien davantage de l'Europe et de l'Occident.



15h30     Caroline Beuret et Lo Thivolle, HOTEL DES DEUX MONDES,  
                  20 min- super 8/diff video- 2013
Gênes-Marseille-Alger / work in progress
Textes journalistiques sur la mort de Carlo Giuliani et extraits de «Outside», de Marguerite Duras. Une chambre d’hôtel, des voix qui se croisent, chemins de fer, routes, rues, un avion qui passe dans le ciel. Une voix qui chante, accents italiens, la place Carlo Giuliani, rebaptisée. Un mouvement qu’on entend, un corps qui dort, une place d’où naît l’histoire des ‘fleurs de l’Algérien’, d’un côté et de l’autre de cette chambre d’hôtel. 



17h         Seb Coupy, LUX, 50min, video

Au Burkina-Faso, l’électricité du réseau, par métonymie, c’est la «lumière», mais dans 70% des villages c’est, au mieux, l’électricité avec de l’essence et un groupe électrogène, qui fait fonctionner les appareils domestiques. Appartenir au réseau semble donc un luxe.




18h  Peter Goedel, LA PLAGE LUMINEUSE DES BORDS DE LA SAALE, 
                                   UNE MAISON DE LA CULTURE RACONTE, 95 min 

en partenariat avec le Goethe Institut 

Ce film raconte la destruction par la réunification allemande, d'un lieu culturel située au coeur du complexe chimico-industriel de la Buna, qui sut accueillir des décennies durant les plus grands artistes d'Allemagne de l'Est et susciter de nombreuses vocations au sein de la population ouvrière, à la fois spectatrice et actrice du projet. Un film sur la place de la culture dans la société est-allemande, avec des archives rares et de nombreux témoignages.




REPAS COLLECTIF



21h             Eric Pellet, YOUR LIGHT IN MY HANDS vidéo, 3h00, 2013
 
(...)l'on sent cependant que toute la vie jaillit de son être et pénètre dans la
matrice envahissante immémoriale aveugle et réceptive, le chaud fluide et aveugle
fondement — tombe-matrice ou matrice-tombe, cela revient au même.
 
























LUNDI 25 NOVEMBRE

 


14h00            Aurélia Barbet, EPOPEE, 60min – video 2013 

Le long du port autonome, au milieu des grues et des immeubles qui poussent, des récits et des chansons d’habitants mis en musique et en image par Aurélia Barbet et Pierre Azaïs. Sorte d’épopée polyphonique de ces quartiers d’arrière-port qui renoue à sa manière avec la tradition orale.




15h45    Anne Alix, OMEGAVILLE, 71min – video - 2013 

 Dans des cités des quartiers Nord, Anne Alix construit peu à peu ses complicités avec les habitants, oscille entre réel, poésie et philosophie, et filme Omégaville, Ville-monde, ville oubliée ? ville du futur ?




17h00      Claude Hirsch, A L'OS, LE SCULPTEUR, L'ETRE ET LE NEANT  26 min, 2009

Comment vivre connaissant la finitude de notre vie ? Le travail du sculpteur Marc Petit,
mis en résonance avec des extraits du mythe de Sisyphe d'Albert Camus, nous aide à chercher en nous la réponse...




18h00     Ian Menoyot, BRUOCSELLA 45 min – num - 2013 

Une jeune femme marche dans Bruxelles à la recherche d’un appartement, d’un emploi, d’une situation comme on dit. Jeanne connaît bien la ville. Elles ont en commun une sorte de beauté timide, terne et contrariée ; gracieuses malgré elles. Au fil des rues, les façades se cachent derrière la pluie et derrière les fenêtres se cachent des histoires anciennes, qui ne veulent plus de Jeanne. Seule dans l’agitation urbaine humide et persistante, elle tente de retrouver le Nord.





19h30       CINE-CONCERT de Zineddine Messaoud, violoniste arabo-andalou
                 sur un film de Francesca Cogni, SUI BORDI 

Une séance proposée par l'AJJOD (Association Jeunes Joliette Demain)
Un voyage périlleux en mer vers l'Europe Forteresse qui dévoile la rigidité et l'absurdité des lois. Un film en super 8, vidéo et animation qui raconte une nouvelle fois les mouvements migratoires en Méditerranée en tentant de rendre honneur aux hommes et aux histoires qui les peuplent.
 



21h     Damien Cabanes, LES TRENTE ANS DU FRAC     20min, vidéo, 2013
Film tourné en octobre dernier à Saint-Louis en Alsace. Avec une caméra en main, l’ennui peut -être inversé à condition d avoir un regard un peu ironique sur les choses.





22h     Thomas Coudert    LE VALLON  10mn, vidéo, 2011
Un corps traîné derrière un véhicule. Des acteurs d’un étrange rituel, protagonistes d’une chasse dont on ne sait si elle relève de la fiction : prédation, jeu initiatique ou trace d’une performance.





22h30          Ananda Henry-Biabaud & Myriam Bou-Saha
 DE QUE VUELAN, VUELAN  
52min, vidéo, 2013Dans le décor modeste d’une favela de Caracas, La Negra Rosa, Flor et Alzubey partent à la recherche du meilleur sorcier de la ville. De consultations en consultations, dans la fumées des cigares et au son des incantations, les sorciers entrent tour à tour en transe pour communiquer avec les esprits.
Parviendront-ils à dire si la Negra Rosa est responsable de la mort de son fils et aideront-ils Flor à se libérer de l’esprit qui la possède ? Entre scepticisme et confidences à coeur ouvert, se dessine alors l’histoire touchante d’une amitié et d’un combat contre la solitude et la culpabilité.



 



MARDI 26 NOVEMBRE




11h00           Numéro zéros, 1+1=3  60min, video, 2013 

 Un îlot de fabrique cinématographique à la Boutique Solidarité de
Marseille / Du cinéma, de la vie, des visions, une maison habitée 
par des sons et des images naissants de quelques moments présents, 
et des ellipses.
/ Il y a un carnet de bord *sur cette
adresse*<http://numer0zer0.wordpress.com>,
où des jets de mails se répercutent pour s'habiter d'un songe 
commun. Transmissible. Quelquefois même rêver des autres pour 
prolonger le film. On vous racontera, peut-être. Des films on en a
vu ensemble dans le noir, et on a fumé des clopes et du café sous 
ce soleil. On pouvait pas éviter marseille et elle est venue par 
derrière, par un bar, un comptoir de déboires et de frottements, 
de glissements.

 Nous accompagnons un groupe de jeunes de dix sept à trente ans dans une
résidence de réalisation cinématographiques a Jerada au Maroc Oriental.
 Cela fait plus de vingt ans, bien avant que la mine de charbon ai commencé
son plan de  fermeture, qu’un petit ciné club de ce genre n'avait pas
repris du service. Depuis la démolition de la salle de cinéma où fut
édifiée une mosquée à la place.

Nous avons pris le clefs de la maison des mineurs, et l'avons transformée en bloc opératoire.
Films sans paroles, c'est ce que nous leurs avons proposés, pour que la  langue ne soit pas qu'un obstacle. 
Les montages se discutaient au moment même des séances de tournages.





REPAS COLLECTIF



14h00                 REFLET, 15 min, 2013
Film collectif accompagné par Sarah Ouazzani à l'hopital de jour Henri Colomb.
De et avec Caroline Marano, Barka M'Kadmi, Ramon Roig, Jean-Marie Raynaud, Joëlle Liardet, Nadine Chevalier, Jo Ambrosio.
Marcher. Courir dans le temps. Courir dans le vent. PArcourir de ville en ville.
Des corps en présence dans l'espace.
Des corps en présence dans le temps.
Un conte contemporain.




15h00           DANS LE MONDE D'UN CHAT, IL N'Y A PAS DE LIGNE DROITE,
                          25min – film super 8 – 2013. 
Film issu de l’atelier Super 8   mené avec L’Abominable et les stagiaires maçons du chantier école de la rue de l’Abreuvoir (La Courneuve)Ce qui s’est imposé à ce film, et apparaît par petits fragments, c’est d’abord un quartier, à La Courneuve : entre L’Abominable (l’école Joliot-Curie), le chantier école (rue de l’Abreuvoir) et les locaux de l’Apij (cité des cosmonautes à Saint-Denis), reliés les uns aux autres par le carrefour des Six routes et les 4000, de part et d’autre de la voie du tramway. Comment ce quartier est-il habité, vécu, parlé par les apprentis maçons cinéastes ? Comment s’en saisir dans le temps bref d’une bobine de super 8 ? Sans mettre de côté, dans le même temps, ce qui était à l’œuvre sur le chantier de la rue de l’Abreuvoir, au cœur des anciennes zones maraîchères de la ville :des gestes avec de s outils, sur un lieu de travail traversé de contraintes, de souvenirs, de relations, d’histoires et de rencontres. Le chantier école privilégiait des techniques et des matériaux traditionnels de maçonnerie – la brique traditionnelle, le chanvre, la chaux, etc. Alors, depuis le Labo, il s’agissait également de partager une pratique, avec ses temporalités propres, celle du film argentique et du super 8 en particulier. S’emparer de la caméra, la mise au point, la petite aiguille et les chiffres dans le viseur… rien de très évident. Ou encore : le temps qu’il faut avant de voir ce qu’on a filmé (développer la pellicule). Poser la possibilité d’une écriture avec cet outil, sans sujet ni thème de départ, en les confiant le temps d’un week-end ou même de quelques heures, avant, pendant ou après le chantier, en notre présence ou non, selon les opportunités, ce fut le point de départ.


16h30          Film collectif, DE NOS PROPRES MAINS  30 min – num -2013
Film présenté par Olivier Derousseau.


«…Faut-il prendre les gens pour des cons à ce point d’aller imaginer pour eux ce qu’ils doivent voir, ou pire, de leur dire ? Je dis que le dire est pire, car les images même maltraitées, enfilées dans un certain sens préconisé, persistent à laisser voir autre chose que ce que prétend montrer ou démontrer le bateleur. »
Fernand Deligny 
De nos propres mains a été fabriqué au printemps 2013, en compagnie de Patients & de Soignants au Centre Hospitalier François Tosquelles à Saint-Alban sur Limagnole en Lozère. Pendant deux semaines. Le premier acte que nous avons voulu posé fut de sortir de l'hôpital ; avec deux caméras, un trépied et une machine à enregistrer des sons et des paroles. N'étant pas du coin, il aura fallu s'adresser aux présents afin d'envisager des lieux où filmer. Ces sorties quotidiennes nous ont permis d'établir une géographie entre l’hôpital et une cascade plus loin, la chapelle de l'hôpital et l'église de St. Alban, des visions arides de paysages familiers et l'intérieur d’une bibliothèque à présent fermée où patients et impatients se sentaient comme chez eux parmi des documents d'importance, le cimetière et cette serre incroyable où les gestes lents du travail et la maladie semblent aimablement se conjuguer ; et puis la visite d’un pavillon pour enfants à présent vide mais chargé de matériels et de signes. Nous avons apprécié cette cantine où se côtoient patients, ouvriers, psychiatres, infirmiers, personnel administratif, à égalité devant la tambouille industrielle et le café du matin aussi au "Bistrot des pèlerins". Beaucoup de plans fabriqués entre pierres et oiseaux, chevaux et chansons sont, nous l'espérons, délivrés dans ce film qui est d'abord la trace d'un exercice fabriqué en commun.



18h00          Pascale Nandillon, Fred Tétart et Yoana Urruzola    LA TOUR  
1h30 env. - vidéo/16>vidéo - 2013

La Tour est un film qui résulte de 2 ans d’ateliers menés dans une tour HLM du quartier des Sablons, 
à la périphérie de la ville du Mans. Pendant cette période, avec un groupe qui s’est formé à mesure 
que le temps avançait, nous nous sommes réunis dans un des appartements de la tour.
 Dans l’appartement, nous avons habité, mangé, discuté, regardé des films, lu des
textes, posé des questions, rêvé des possibles. Nous y avons travaillé, filmé des
images et enregistré des sons. Autour de nous des travaux de réaménagement
vidaient les appartements voisins. 
C’est à l’intérieur de ce lieu – avec ce qui s’y passait et ce qui nous y
parvenait, et à partir de ce que nous y avons fabriqué de récits et de projections
les uns et les autres – que nous voulions faire un film.
 Celui-ci est comme une suite de tableaux ou de moments qui traversent le corps de
La Tour, il se compose de 7 épisodes. Il rend compte tant de l’expérience vécue
que de sa mise en perspective à travers une et plusieurs fictions.
   
 Ce film est un projet de Pascale Nandillon, Frédéric Tétart et Yoana Urruzola
initié dans le cadre d’une résidence l’atelier hors champ à L’espal-théâtre et
réalisé en étroite collaboration et amitié avec Pierrette Adraste, Anthony,
Ashley, Elie Baissat,  Richard Bayle, Benji,  Stefano Canapa, Ornella Desousa,
Danièle Desvilles, Dominique, Gislaine Esnard, Hélène, Jean-Benoît l’Héritier,
Guillaume Hogu, Jade, Jessica, Frédérique Jouglet-Marcus, Matteo, Marie, Léa, 
Medhi Léger, Lolita,  Colette Mason,       Cathy Lecourt,  Jean-Robert Panguere,
Sophie Pernette,  Danièle Robelin, Soni, Nicolas Thevenot et Pascal Toutain.
  
lien :  http://www.la-tour.net



REPAS COLLECTIF

21h00          LES FILMS SURPRISES de Maurice - 16mm et 35mm


23h00    LES DIAMANTS DE LA NUIT
              Marc Scialom nous propose un film de JAN NEMEC
        






MERCREDI 27 NOVEMBRE

 


10h30  
 L'Atelier 
Cinématographique 
Film flamme à  La Ciotat

 



Chaque jour, dans le grand ordinaire et le grand universel de la création, sont apparues des formes que nous ne pouvions même imaginer. Pendant deux ans, la cité est devenue notre atelier. Aujourd'hui le temps est venu de montrer nos travaux. En cinéma, c'est le choix de la fiction ou du poème qui s’est imposé et nous a permis de rencontrer ses habitants sur une terre commune : celle de la création, de nos infinies folies douces…




liens :

http://editionscommune.over-blog.com/article-prolonge-d-un-rien-journal-de-bord-d-un-quartier-creatif-de-marseille-provence-2013-121120945.html
















 








Martine Derain et Jean François Neplaz,  
DE LOIN EN LOIN
35 min  super 16>HD
 Le film est une fable, écrite par Martine Derain depuis la cité. Au fil et autour de sa narration, d’autres histoires s’entrecroisent : récits des habitants ou interventions des artistes qu’elle a invité à l’Abeille pendant la durée de ce Quartier créatif de Marseille-Provence 2013 dont elle est directrice artistique. Les fils tressés de toutes ces histoires, « âme et trame », créent un dessin aux motifs habités : un temps et un espace communs, une « communauté sensible ».








Aaron Nikolaus Sievers
TATLIN   
9min super 16>HD

 Le Monument à la IIIe Internationale conçu par Vladimir Tatlin n'a jamais été réalisé. Cette
architecture devait être à la fois une tour, exhibant ses éléments constructifs et une double spirale
exprimant le mouvement dialectique de la pensée. Dans la cité de l'Abeille, Livario, un ancien
ouvrier du chantier naval, veut un monument pour offrir un point de vue qui dépasse les toits de la
cité… Tatline, de la confrérie des attrapeurs de soleil, écrivait Chlebnikov…






Raphaëlle Paupert-Borne, L'ABEILLE DE DEMETER  
60min super 16>HD
Parce qu'elle est inconsolable, Déméter erre à la recherche de sa fille Perséphone.
Éternellement les dieux olympiens festoient et se baignent, Perséphone ne cesse d'être enlevée et
les jeunes filles s'enfuient.
Zeus construit les correspondances du temps. A chaque carrefour, des directions se dessinent,
des humains se rencontrent, une pensée erratique se construit pour une consolation.








REPAS COLLECTIF



Sara Millot, IMAGO MUNDI

26 min super 16>HD

L'image du monde, c'est ainsi que s'intitule un manuscrit écrit au début du XVe siècle. Un traité où se mêlent des textes théologiques et antiques, des poèmes et récits d'Orient et des cartographies imaginaires de notre galaxie. Une cosmogonie singulière qui n'est en rien étrangère à la manière dont ce film se pense et se fabrique aujourd'hui. Nous sommes au XXIe siècle, dans une cité populaire de la Ciotat, à l'ombre des barres
d'immeubles, sur une esplanade battue par les vents. Ici se croisent des visages, des gestes, des paroles. Ici se dansent des histoires singulières. Ici résonne aussi la poésie. 





Jean François Neplaz, Si ELLE TOMBER  
36 min super 16>HD


Nous dansons parmi les ruines en métamorphose et des mémoires magnétiques, spectrales.
Les reliefs de l'industrie lourde (du Chantier Naval de la Ciotat -– CNC) suintent des murs de
briques en pixels éphémères. Des voix, lointaines et déchirées d'ouvriers devenus occupants
désoeuvrés, corps libres à penser, s'abandonnent au regard.
« Si elle tomber, dit-elle, ce n'est pas une faute... »

« Si elle tomber... » est extrait d'une part des archives (vidéo) d'ouvriers « occupant » le Chantier
Naval de La Ciotat un 24 décembre 1991 pour lutter contre la fermeture et d'autre part d'images (et
sons) de la compagnie de danse contemporaine Ex Nihilo, répétant une création dans la Cité de
l'Abeille (cité ouvrière appartenant aux chantiers) puis dansant sur le site même de l'ancien
chantier...
Là des spectateurs. 





Stéphane Manzone, LA GUERRE QUI VIENT 
30 min super 16>HD

 Dans un futur proche, en France, une guerre civile éclate. Chroniques pirates, radiophoniques, de
ce conflit chaotique où les hommes sont moins bien traités que les bêtes.










Yann Vu, TREMBLEMENT 
20min super 16>HD
Tremblement c'est comme un écho des histoires du passé ou l'on entend encore le souffle des
âmes nous conter le réel… chuchotant dans un langage connu ou inconnu peu importe, écoutez
seulement le souffle du vent. Tremblement c'est comme le chaos programmé et annoncé… sans doute une fin qui s'annonce comme une délivrance… plus de frontière, plus de nation… Ecoutez sans voir et regardez sans entendre…



REPAS COLLECTIF



20h30 
Frédéric Danos, J'AI MIS 9 ANS A NE PAS TERMINER 70 min -video- 2001/2010
J'ai commencé un documentaire en 2001, j'ai changé 3 ou 4 fois de sujets, cela a duré 9 ans. En 2010, je me suis dit que montrer un ensemble de séquences hétéroclites en les complétant par le récit performé de ce qui manque et de pourquoi, était un moyen de faire un film.J'ai mis 9 ans… n'est pas un travail en cours, c'est un film que je n'ai pas terminé et que je ne terminerai pas. Le dispositif est celui d'une projection habituelle, sinon qu'un intervenant (moi-même) présente et projette depuis un ordinateur portable les séquences d'un film pas terminé. Il y a alternance entre des moments de projection et des moments parlés. Cela dure entre 70 et 90 mn, tout dépend de ce que je montre, de ce que je raconte.




22h30   FILM SURPRISE de Mario Brenta et Karine de Villers






JEUDI 28 NOVEMBRE

 


10h30 présentation du livre « Passage du cinéma, 4492 » d'Annick Bouleau 
                                                               édition Ansedonia, 2013 
 
« Parler avec les mots des autres, voilà ce que je voudrais. Ce doit être ça la liberté. »
*Alexandre à Veronika, in *La Maman et la Putain*, 1972*.

« Pour parler des autres, il faut avoir la modestie et l'honnêteté de parler de soi-même. »
*Jean-Luc Godard à Yvonne Baby, in* Le Monde*, 27 avril 1972.*

Ce livre est un montage composé de 4992 fragments issus de revues françaises consacrées ou concernées par le cinéma 
depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à l'aube du XXIe.
Ces fragments, méticuleusement référencés et numérotés, sont essentiellement des *paroles vives*, des propos de 
représentants de la corporation cinématographique : techniciens, industriels, producteurs,exploitants, cinéastes, 
acteurs…
Mais on y trouve aussi des extraits de lois, de discours, de comptes rendus de conseils d'administration, de publicité…
Des fragments d'expériences concrètes liées au cinéma qui deviennent souvent des fragments d'expériences de vie. 
Et dans cette multitude d'histoires singulières, on peut entrevoir — du point de vue particulier véhiculé par les revues
 consultées — les contours d'un siècle sous plus d'un aspect (sociologique, politique, économique, esthétique…)
Un ouvrage qui a pris son temps pour trouver sa forme : de la lecture au choix des extraits pour arriver au montage, 
porteur de sens, support de récits, forcément anachronique, des 4992 fragments retenus dont chacun a été travaillé 
comme un plan de cinéma (coupe*in*, coupe *out*).
(Annick Bouleau, mars 2013) 
 
Lien http://ouvrirlecinema.org/ansedonia/edition.html


suivi de 

Annick Bouleau, INTIMITE, 30min, 1984  
Intimité de la toilette filmée avec la paluche. Les sons, les gestes, la lumière, les corps fragmentés : souvenirs de DEGAS et de BONNARD. Une vidéo qui se situe du côté du travail des photographes et du côté des "preneurs" de bruits, de son, à l' écoute de tous les échos de vie des habitants d'une rue, ceux qui ont accepté d'être filmés, dans un moment précieux de solitude et d'intimité, celui de la toilette.



REPAS COLLECTIF



14h00        Joung Yumi, DUST KID  10min, animation, 35mm>vidéo, 2009
Eujin trouve un mouton de poussière sur son lit et se décide enfin à faire le ménage. Mais elle a beau nettoyer chaque recoin de sa chambre, de nouveaux moutons apparaissent...



14h30      Sylvie Nayral, MON PERE A L'OUEST  60 ', video, 2013
 
Mon père est parti par l’Ouest. Cherchant aux travers des 
distorsions provoquées par la morphine à comprendre où il 
était, il dessina en creux depuis ses interprétations
délirantes un portrait éloquent d’un lieu collectif : 
l’hôpital. 
La reprise de ses paroles se conjugue au travail en plein 
air d’un couple de paysans de grand âge soignant leur 
jardin, que l’on respire à pleins poumons. Le travail du 
film avance  pas à pas vers un départ, au bord du 
déséquilibre, tels ses protagonistes, en une forme qui 
se voudrait enrichie  de leurs incertitudes.




16h        Claire Angelini, ET TU ES DEHORS, 85’, HD, 2012
Dans Et tu es dehors, film-essai, une narration se construit où la construction de la norme et de ce qui échappe à celle-ci, thématisée par Foucault sous le concept de bio-pouvoir, cherche à s’incarner dans un montage réunissant documents et fiction. Conjugaison de réminiscences et de coïncidences, examen des sédimentations de la mémoire, éclats de temps et d’espace, tout concourt à travailler l’histoire ou plus exactement, à transformer le « sens intime du temps » en représentation, par les moyens du cinéma.










18h00
On fête la sortie du numéro 3 de la revue Dérives avec 
David Yon, Jeremy Gravayat, Damien Monnier et Laura Ghaninejad 
accompagnés de Véronique de Goël
(même si les exemplaires sont encore chez l'imprimeur)


Boris Lehman/ Peter Dwoskin, BEFORE THE BEGINNING, 70 min– 2006 Nous avions entrepris ce film « à quatre mains », plus ou moins monté mais resté inachevé [... ] Deux cinéastes indépendants pratiquant volontiers l'autofiction, se mettent à se filmer pour mieux se parler. Malgré leur différence de langue et de style, le film est avant tout une tentative d'imiter, voire de devenir, l'autre, ce qui se heurte à une impossibilité. Mais le film est justement l'histoire de cette collision.
B. Lehman.




Véronique Goël, PERFECT LIFE, 82 min, - film 16mm – 1991 
 Ils sont sept. D'origines géographiques et culturelles diverses., ils ont en commun une relative indétermination sociale. Ils n'ont pas de famille et vivent dans un même territoire, un quartier d'une grande ville. Leur univers musical joue un rôle fondamental: élément romantique important de leur imaginaire, il contraste fortement avec le prosaïsme de leur mode de communication. Le film ne s'appuie pas sur une narration linéaire. Il n'a ni début, ni fin et décrit une période indéterminée de la vie des personnages....



et  un  FILM SURPRISE de Stephen Dwokin




VENDREDI 29 NOVEMBRE

 


10h30
Boris Lehman, MES ENTRETIENS FILMES, Chapitre I, 125min, 1995

Dimitri De Clercq, réalisateur /// Luc Rémy, régisseur de théâtre /// Henri Storck, cinéaste /// Philippe Simon, libraire /// Jean- Marie Buchet, professeur de cinéma /// Serge Meurant, poète /// Daniel Fano, journaliste, poète /// Patrick Leboutte, critique de cinéma /// François Albéra, historien de cinéma /// Fabrice Revault d’Allonnes, écrivain de cinéma /// Dominique Noguez, écrivain /// Dominique Païni, directeur de la Cinémathèque française /// Patrick Leboutte, à Dunkerque /// Jean-Pierre Gorin, réalisateur /// Boris Lehman, dans le bain




REPAS COLLECTIF

14h00 Joanne Rocca, VARKALA PLAGE, 46', 2013,vidéo

 La plage de Varkala (aussi connue sous le nom de Papanasam beach) se situe dans le district de Thiruvananthapuram, dans le Kérala, état du sud de L'Inde. Station balnéaire prisée par les touristes occidentaux , elle est néanmoins un lieu de visite, de détente et de pélèrinage pour les hindous qui viennent y célèbrer leurs défunts et se laver des pêchés. Partie plusieurs mois pour sillonner le sud de l'Inde, je choisis de m'y arrêter quelques jours. Je goûte alors au plaisir de contempler, puis à celui de filmer. Ces images rapportées sont comme un témoignage personnel de la richesse de ces attitudes et présences à la mer.



15h45     Darjeeling Bouton, BAS SEUIL, 40min - vidéo- 2013  
Des hommes franchissent le seuil d'un bus arrêté aux franges de la ville, de la vie. Dans l'asphalte et le mistral, ils mêlent leur solitude, leur vide, leur manque.






17h30          Les scotcheuses, LE BAL DES ABSENT.ES  20min - super 8 -

Le bal des absent.es c'est le nom que nous avons donné à cette 
être célébrant les 10 ans de la mort d'une jeune fille morte d'un cancer. 
Nous avons invité pendant ces trois jours tous nos morts, ceux qui  
hantent parfois nos gestes et nos avenirs, en cherchant avec précaution 
et par tâtonnements des rituels à retrouver ou à réinventer. Abattage collectif du bélier qui a fini dans nos assiettes, cercle d'interprétation
 pour prendre le temps de se parler de la mort et chercher dans la pensée le passage, procession nocturne  
qui mimait la marche dans les ténèbres les plus obscures... Mais aussi  partage de films, de spectacles
 et de musiques amenés par les uns ou les autres. Et il y a ce film tourné en super 8, développé et monté  
sur place, puis projeté le dernier soir. Cet objet cinématographique qui a autant créé la fête que la fête l’a fabriqué.



                                           et ANOMALIES, 20 min -super 8 -

Anomalies est un cinétract tourné en super 8 cet été lors d'une fête dans les causses du Tarn. Lors de cette fête, se mêlaient récits de luttes actuelles, musiques, danses, spectacles, préparation collective de pâtisseries bretonnes, discussions sur les attachements de chacun et beaucoup d'autres choses encore... Nos hôtes, éleveurs de brebis,  étant en lutte contre les contraintes et les contrôles imposés par les
règlementations européennes et françaises, nous leur avons proposé de  faire ce film avec nous et de le montrer le dernier jour de la fête.   Au départ, il y a ce qu'ils vivent et ce qu'ils défendent dans leur
refus, et à l'arrivée un film burlesque des temps modernes, projeté  avec ou sans accompagnement musical suivant les forces en présence...

 
 




18h30 
 VA-T-ON REUSSIR A NOUS TROUVER AU PRINTEMPS
création radiophonique de Céline Bellanger et Stephan Dunkelman, 
2013 - 1h - halolalune productions

La Maison est un centre de soins palliatifs situé à Gardanne. Un lieu
unique. Ici, personne ne porte un habillement qui identifie sa fonction, tous se
coordonnent avec attention et douceur pour permettre aux malades de
“s’habiter” pleinement. Depuis mars 2011, nous proposons des ateliers autour du son à l’hôpital de jour de la Maison, où chacun est sollicité pour développer son sens de l’écoute et réveiller son désir d’entendre.
Par ailleurs, des séances d’écoute sont organisées pour des personnes résidant à la Maison, qui ont souvent une mobilité réduite et sont pour la plupart en fin de vie. Nous leur proposons de collecter des sons qu’elles aimeraient entendre, puis de les écouter ensemble. Ce documentaire est une résonance des rencontres avec les habitants de cette Maison.


      





REPAS COLLECTIF

21h00         Marie-Samantha Salvy, LOME VIVINA  32 min - num- 2011


Tous les dimanches depuis vingt ans, toute la population de Lomé court et s’entraîne ensemble. Au départ, ils ont commencé à courir avec les militaires au début des années 1990. Cet acte a bientôt concerné toute la ville, devenant une habitude immanquable au-delà des divergences religieuses, ethniques et sociales. Progressivement, les groupes sportifs se sont organisés et le tissu social de la ville se restructure grâce à eux sur des bases d’entraide, de joie et de tolérance.
LOME VIVINA convoque les portraits de dix Loméens retraçant le bienfait de cette course du dimanche pour chacun et pour le pays.





22h    Philippe Van Cutsem
NOUVEAU MONDE, 67 min - video - 2012  

Un homme est assis à une table. Il lit un texte à voix haute. Ce texte, tiré des quatre premières lettres de "La Décade Océane" de Pierre Martyr d'Anghiera, relate les premiers temps de la découverte et de la conquête du Nouveau Monde par les Espagnols avec à leur tête un certain Christophe Colomb.









SAMEDI 30 NOVEMBRE

 


1030 Boris Lehman, MES ENTRETIENS FILMES, chapitre II, 153 min, 1995/1998
 

Jean Rouch, ethnologue, cinéaste /// Saguenail Abramovici, cinéaste /// Regina Guimaraës, poétesse /// Rachel Fajersztajn, psychalalyste /// Naum Kleiman, directeur du Musei Kino de Moscou /// Freddy Buache, directeur de la Cinémathèque de Lausanne /// Jonas Mekas, directeur de l’Anthology Film Archives /// Ulrich Gregor, directeur du Forum du jeune cinéma de Berlin /// Fançoise Lebrun, actrice /// Robert Kramer, cinéaste /// Stephen Dwoskin, cinéaste /// Noël Godin, entarteur /// Antoine-Marie Meert, directeur de la photo /// Daniel De Valck, monteur /// Claudia von Alemann, cinéaste /// Nadine Wandel, cantatrice /// Boris s’enroule de pellicule












REPAS COLLECTIF

14h00      Flavie Pinatel, RAMALLAH, 20 min – vidéo - 2013 

À travers les portraits drôles, graves ou décalés, des habitants de Ramallah, Flavie Pinatel cherche, le temps d'un film, à sortir cette ville de son drame et la révéler comme un cœur battant, une ville du 21ème siècle. 




15h            Wisam Al Jafari L'HISTOIRE DE L'EXIL, 19 min – vidéo - 2012
Le film  se déroule en 2012 autour d’une famille habitant le camp de Dheisheh. 
En 1970 le père de famille fut emprisonné 9 ans par les israéliens. 
En 2005, ce fut le tour des deux premiers fils. 
L’occupation militaire n’a de cesse d’offenser les familles palestiniennes : interdictions de sortie entre 
territoires et emprisonnements arbitraires. Pour cette famille, le destin décide de réunir trois frères, mais 
derrière des barreaux.  
 
 
 
 
 
16h          LA MACHINE D'ENREGISTREMENT  9min30 – film super 8 –  2012
de Tamador Abu Laban,  Firas Ramadan, Wisam Al-Jafar et Noémi Aubry  
 
 Une rencontre avec trois jeunes réalisateurs palestiniens, réfugiés du camp de Deisheh, autour de leur pratique 
du cinéma. La rencontre se fait via la machine d’enregistrement, une caméra Super 8 Nizo. Leur discussion sur 
le fait de réaliser des films en tant que réfugiés palestiniens, sur ce que c’est que de faire des films en Palestine, 
s’alterne avec leurs propres gestes, leurs regards sur le camp de Deisheh. 
 
 



16h30 Valérie Jouve, TRAVERSÉE 18min – video – 2013

 “TRAVERSÉE” est un hommage à la Palestine en tant que pays. Le parcours est mené par un trio décalé: une enfant de 12 ans, un marionnettiste et sa marionnette. Le film se construit entre photographies et images filmées, l’envie d’un entre deux instable où tout est possible. Ce road-movie, une histoire temporelle, étrange et énigmatique qui tente de nous baigner des paysages palestiniens.



17h30          Ouahib Mortada et Lo Thivolle, LE MIRAGE ET LA PIERRE, 28 min super 8>video

A Jerada au Maroc, il y a des mines de charbon.Et il y a des mineurs qui apprennent sur le tas. Il y a une forêt de pin à coté du stade de foot. Et il y a des éclats de vie entre les trous sombres et la lumière profonde.



18h30    Isabelle Wuilmart et Daniel Barbenel, CHILDREN OF ANOTHER SUN 
             10min - super 8 - 



REPAS COLLECTIF


21h00     Gaëlle Rouard, UNTER, 20min – performance avec deux projecteurs 16mm – 2011

Plongée aquatique et argentique dans les profondeurs, remontées à la lumière et la glace. Gaëlle Rouard est aux manettes du vaisseau. Suivez son regard.



 et ZOOSCOPIE  18min - 16mm - 2012

Pour l’hiver rigoureux, la pluie drue, la courte ondée, l’orage violent, les gelées précoces ou que sais-je encore, si la chute des feuilles est tardive, si la fumée monte droit, si elle s'abaisse, si les feuilles tournoient ou si la poussière tourbillonne, si les grenouilles répètent aux marais leur plainte monotone, et quand les vents généraux deviennent favorables




22h00 Michel Machine 
et son fatras de lentilles
de moteurs
de boucles électroniques              
de larsen
de câbles      
de télés...






23h00 ON DANSE  !  
                                                         avec DJs qui-veut






DIMANCHE 1ER DECEMBRE


10h30 Boris Lehman, MES ENTRETIENS FILMES, chapitre III, 126 min , 1998/2010
Inbal et Natalie Yalon, comédiennes /// Robert Daudelin, directeur de la Cinémathèque québecoise /// Serge Ouaknine, professeur de théâtre /// Micha Iampolski, professeur de littérature comparée /// Jean Rouch, cinéaste /// René Vautier, cinéaste /// Marcel Hanoun, cinéaste /// Gérard Courant, cinéaste /// David Perlov, professeur, cinéaste /// Meriam Kerkour, plasticienne /// Charlotte Grégoire, cinéaste /// Frédérique Devillers, cinéaste /// Catherine Libert, cinéaste /// Stefanie Bodien, programmatrice /// Marie- Puck Broodthaers, galeriste /// Yaël André, cinéaste /// Nadine Wandel, cantatrice




REPAS COLLECTIF


13h00 Damien Froidevaux, LA LEGENDE DU WAGADU  
1h50 – vidéo - 2013 
Film en montage
Koumba a été expulsée de France à l’âge de 21 ans. Elle y était arrivée toute petite avec ses parents. Fille d’un quartier du 19ème arrondissement de Paris, Koumba se retrouve dans un petit village sénégalais « sans hamburger ni pizza ». Immigration à rebours une génération après. Le destin de Koumba renoue avec les tragédies classiques de l’exil. Koumba, qui ne rêve que de retour, a basculé dans un monde où le voyage est sans cesse empêché.


15h45 Clio Simon, LE BRUISSEMENT DE LA PAROLE
17 min – HD- 2013 Prenant pour partition le récit des Paroles gelées de Rabelais « Le Bruissement de la parole » questionne ce qu’est la catastrophe en traversant différentes strates temporelles du Chili. Paroles emprisonnées et préservées par les frimas, seul le réchauffement du climat les rendra soudainement à la vie, les restituant à l'ouïe. Comme sortis du néant, les bruits d'une bataille oubliée écloront sans que rien en apparence ne soit pourtant visible. Il ne s’agit pas d’un travail « sur » la mémoire mais d’un projet « travaillé par » la mémoire avec tout ce que cela induit de fiction, le souvenir est tronqué, altéré, incertain. L’acte de mémoire est ici reconstitution, source de bégaiement et d’interprétation.


16h30 Céline Carridroit, ILS M'INDIQUENT LE NORD, 2012 40 min. HD
Le paysage qui nous entoure façonne notre personnalité et notre manière de regarder le monde. Julien, Noël et Bruno nous font découvrir leur univers dans la région du Nord-pas-de-Calais. Ils sont transformés par ce territoire traversé par un siècle d’industrie. Leurs histoires se superposent et forment une cartographie subjective et sensible de cette région. En cherchant leur paysage intérieur, je découvre une nouvelle manière de percevoir ce lieu.




18h00 :  Ccil Michel, LES FANTOMES DE LOVANIUM, 50min, 2013, HD  
A l'ombre des arbres, un peintre populaire congolais accroche sa toile sur le campus de l’Université de Kinshasa -UniKin, anciennement Lovanium- en République Démocratique du Congo. A partir de photographies retrouvées auprès d'anciens leaders, le peintre retrace l'histoire d'une révolte étudiante oubliée et violemment réprimée à la fin des années 60 sous le régime de Mobutu. Ce dispositif provoque une remémoration publique et collective avec les étudiants actuels et pose la question d'un deuil inachevé. A mesure que la toile progresse, c'est la situation des étudiants actuels qui va se révèler à travers une parole qui se libère.Le présent entre en résonance avec le passé.


21h30 Tonino de Bernardi, CASA DOLCE CASA







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